lundi 19 décembre 2011

Le destin des rails...

Comme sa nouvelle formation politique semble battre des records de popularité, alors qu’en fait ils n’ont absolument rien prouvé, sauf un très grand sens d’opportunisme (ou de timing comme on le dirait en bon anglais), la CAQADQ de François Legault semble se diriger tout droit vers la conquête du pouvoir au Québec, si on se fie à la lourde tendance qui se dessine dans les sondages depuis quelques mois.


Mais à vrai dire sait-on vraiment où on s’en va avec la
CAQADQ?

Nous avons vécu des années noires sous Duplessis selon les historiens.

Puis il y a ces temps d’un sinistre et sombre règne du PLQ sous Jean Charest depuis 2003.

Avec aussi peu de substance et de profondeur dans ces idées politiques, François Legault nous conduira-t-il vers des années les plus ténébreuses de toute l’histoire politique et sociale du Québec?

En tous les cas, la question mérite d’être posée.

La tournée du Québec de François Legault ayant précédée la fondation de son nouveau parti politique, fut la description lente et progressive des quelques éléments de gouvernance qui s’apparente beaucoup plus à du travail de plombier (sans offense à l’égard des gens de métiers manuels) que d’une véritable vision d’avenir fondée sur un projet de société solide. Au fait, ce que propose François Legault est typique du néolibéralisme où les acteurs n’ont une vision que de courte vue : on fait du patchage de problèmes, sans se poser de question sur les causes profondes des problématiques évoquées, et la vision à moyen et long terme du Québec est totalement absente des idées de Legault.

Lorsque les journalistes lui posent des questions demandant des précisions sur ces idées, on se fait répondre « on verra ». Vraiment inspirant pour l’avenir…

Puis lorsque François Legault lançait officiellement la
CAQ devenue CAQADQ, il était bien content de voir son train prendre les rails.

Mais avec autant d’incertitudes et une absence totale de projet de société pour le Québec, avec un chef de parti qui ne veut se définir ni à gauche, ni à droite, ni fédéraliste, ni indépendantiste, on peut aisément imaginer que ce train va conduire le Québec tout entier dans un néant épouvantable et un vide absolu.



C’est ça l’avenir que vous voulez pour vos enfants au Québec?

En tout cas, moi pas et surtout pas avec les opportunistes de la
CAQADQ!


De Soulanges,

Normand Perry.

mardi 6 décembre 2011

Kepler 22b: nous entrons dans l'ère Star Trek!

Représentation artistique de Kepler 22b © NASA
Exoplanète située à 600 années-lumières de la Terre
(1 année-lumière = 9460 milliards de km)


"L'espace, l'ultime frontière. Voici les voyages du vaisseau spatial Enterprise. Sa mission: explorer de nouveaux mondes étranges, de rechercher de nouvelles formes de vie, de nouvelles civilisations, pour aller où nul autre n'est allé auparavant" -Générique d'ouverture des épisodes des séries Star Trek, créateur: Gene Roddenberry.

Avec cette découverte attendue et espérée de Kepler 22b, le fantasme et le rêve d'exploration de l'impensable devient aujourd'hui une mission. De tous les temps, l'être humain a en lui cette soif de l'inconnu, de fascination à l'égard de ce qu'il ne connaît pas, et surtout un besoin inexplicable d'aller et de surpasser les frontières. Jusqu'à la découverte des Amériques ces frontières étaient terrestres. Mais depuis le lancement des premières fusées, ces frontières sont devenues spatio-temporelles.

Alors que l'humanité cherche encore un moyen de se rendre sur Mars avec un équipage, la destination Kepler 22b s'inscrit désormais aux carnets de nos voyages intersidéraux. Mars devient dans cette perspective une banalité! Kepler 22b devient LA destination ultime et impérative.

Si cette planète est habitable sans receler aucune forme de vie intelligente, alors Kepler 22b sera un monde à coloniser dans une perspective de sauvetage d’une humanité en péril sur Terre. Si Kepler 22b était par contre une planète peuplé de gens comme nous, nous aurons alors le bonheur de savoir qu'il existe ailleurs des formes de vie intelligentes, avec qui il faudra développer un voisinage respectueux.

En ce sens, le monde imaginaire de Star Trek créé par Gene Roddenberry, devient alors une source d'inspiration et d'apprentissage. Klingons, Vulcains, Terriens, Andoriens, Romuliens, tous ont appris à vivre dans le respect des différences au sein d'une "Fédération des Planètes Unies" dont le logo rappelle étrangement celui de l'ONU.

Aux personnes pouvant se scandaliser d'investissement de sommes astronomiques dans l'exploration spatiale: dites-vous bien que sans ce besoin d'exploration de l'inconnu par la nature humaine, il vous serait impossible d'avoir à portée de mains toutes ces technologies vous permettant d'exprimer vos critiques en toute liberté!

De Soulanges,

Normand Perry.