«Partout où le hasard semble jouer à la surface, il est toujours sous l'empire de lois internes cachées, et il ne s'agit que de les découvrir.», -Friedrich Engels, philosophe allemand.
Le chroniqueur politique (ancien député et ministre du PLC) Jean Lapierre relatait au micro de Paul Arcand (ce lundi 27 février) les doléances de certains membres d'Option nationale à propos du peu de place accordé dans les médias à ce nouveau parti politique, qui tenait samedi le 25 février son congrès de fondation à Bécancour. Monsieur Lapierre mentionne que ce nouveau parti doit faire ses preuves (électorales) pour se mériter une place équivalente aux grands partis politiques du Québec dans les médias. Soit! je veux bien en convenir.
Mais pourrait-on me dire combien de députés la CAQ a-t-elle faite élire depuis sa création pour se mériter une place aussi démesurée dans l'espace médiatique québécois, que ce soit à TVA, dans le Journal de Montréal, à La Presse ou au 98,5? Par exemple: un gros cinq minutes au TVA de 18h et de 23h00 du samedi le 25 février, pour un point de presse offert par François Legault, comparativement à zéro seconde accordé au Congrès de fondation de Option nationale. De facto c’est très éloquent.
Aussi, pourrait-on m'éclairer sur ce mystère d'une perception grandissante d'une "convergence médiatique" d'influence sur l'électorat québécois en vue du prochain scrutin à propos de la CAQ? C'est du moins l'impression très nette qui émerge de mon analyse du tableau médiatique depuis quelques mois au Québec. Et d'aucune manière l'intégrité des journalistes et des chroniqueurs n'est questionnée ici, mais bel et bien les priorités éditoriales des grands médias d'influence du Québec.
Tout cela ne serait que du pur hasard?
De Soulanges,
Normand Perry.
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