La présidente de Desjardins est en porte-à-faux par rapport aux principes fondateurs du mouvement fondé par Alphonse du même nom (et il doit bien s'en retourner dans sa tombe le pauvre homme). L'entrevue que madame Leroux livrait à RDI Économie ce 6 avril avec Gérald Fillion, démontre une présidente complètement déconnectée de sa base (une vraie politicienne à la langue de bois), refusant de répondre aux questions du journaliste en détournant le propos, et ayant une attitude obstinée frisant l'arrogance. On est tellement heurté qu'on en conclut que l'heure est peut-être venue de fonder un vrai mouvement coopératif, s'inspirant des idées d'Alphonse Desjardins.
Et attendez d'autres surprises s'en viennent bientôt pour les membres du Mouvement Desjardins: celles et ceux ayant une carte de crédit Visa Desjardins particulièrement. Madame Leroux annonçait récemment l'augmentation du paiement minimal mensuel à 5% dans un grand souci d'éducation économique des familles du Québec. Wow!
Si tous les émetteurs de carte de crédit augmentaient leur paiement minimum à 5%, est-ce que madame Leroux a une idée précise de l'impact que pourrait avoir une telle politique sur l'économie réelle?
Cette décision de madame Leroux d'il y a une dizaine de jours à ce propos risque de jeter bien des familles à la rue dont les soldes de cartes indiquent des montants supérieurs à 10,000$ (ce qui représente un paiement minimal mensuel de 500$). Ce qui ne fait aucun sens!
On a beau s'alarmer du taux d'endettement des familles au Québec, mais ce n'est pas en les poussant à la faillite qu'on va résorber le problème, au contraire, les institutions financières se rendront alors responsable d'une véritable dépression économique.
Si madame Leroux veut véritablement aider les familles du Québec qui "souffrent" d'endettement chronique et aiguë, la première chose logique qui doit être faite pour les aider à payer leurs soldes rapidement serait d'abaisser les taux d'intérêt en deçà de 10%
Mais non, il faut "syphonner" le bon peuple qui n'a plus de voix au Québec pour crier son désarrois devant autant de rapaces du capitalisme sauvage et aveugle partout, même au sein du seul mouvement coopératif crédible, dont on pouvait jusqu'à récemment encore être fier. Au diable c'est fini ce temps là!
De Soulanges en ce 6 avril 2011
Normand Perry
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