Le cynisme est un prétexte à de l’inaction…selon Lucien Bouchard.
Il parait en effet que le cynisme serait largement le prétexte pour ne rien faire selon les dires de l'ancien premier ministre du Québec, tel qu’il l’exprimait en conclusion d’une entrevue livrée dans un quotidien québécois bien connu. Vraiment ? Que devrions-nous en penser du cynisme de la population devant les allégations de corruption en provenance de Québec ces jours-ci?
D’abord j’ai acquis la certitude cette semaine que la phase du cynisme est largement dépassée dans l’esprit d’au moins 80% de la population au Québec actuellement. Il règne dans la population un grondement profond, une colère très vive, un état d’esprit pouvant conduire à une révolte populaire susceptible d'éclater à la moindre étincelle. C’est ça qu’on ose qualifier de prétexte à de l’inaction?
Toutes les allégations rapportées par les journalistes et les membres de l’opposition de l’Assemblée nationale du Québec, additionnées aux faits véridiques apparaissant maintenant en pleine lumière (tout ce qui fut écrit et dit concernant l’ancien ministre Tomassi et ayant conduit à son expulsion du caucus du PLQ) tendent à démontrer une corruption largement rependue dans ce gouvernement. De fragile qu’était la légitimité du gouvernement du PLQ il y a quelques semaines à peine, on peut maintenant affirmer qu’il n’y a plus de cette légitimité dans l’opinion publique, tous les sondages publiés depuis environs un mois l’expriment de manière constate et sans équivoque surtout. Si Lucien Bouchard ose qualifier ce cynisme de la population comme étant un prétexte à de l’inaction, on voit que l’inaction est bel et bien située du côté de l’entêtement de Jean Charest dans son refus obstiné à instituer une commission d’enquête publique sur le financement du PLQ, non?
De deux choses l’une : ou bien le premier ministre Jean Charest accepte d’instituer une commission d’enquête publique sur le financement du PLQ pour démontrer que ce parti n’a rien à se reprocher (et les faits tout comme les allégations pèsent actuellement lourdement en faveur de la thèse contraire), ou bien ce gouvernement remet sa démission au Lieutenant-gouverneur du Québec : c’est la croisée des chemins qui se présente devant eux présentement, et j’ai l’intime conviction d’exprimer tout haut ce qu’environs 80% de la population pense actuellement au Québec. Vox populi...vox Dei!
Et continuons notre cynisme actif!
De Soulanges au Québec : Normand Perry
En ce samedi 8 mai 2010, 11h15
Il parait en effet que le cynisme serait largement le prétexte pour ne rien faire selon les dires de l'ancien premier ministre du Québec, tel qu’il l’exprimait en conclusion d’une entrevue livrée dans un quotidien québécois bien connu. Vraiment ? Que devrions-nous en penser du cynisme de la population devant les allégations de corruption en provenance de Québec ces jours-ci?
D’abord j’ai acquis la certitude cette semaine que la phase du cynisme est largement dépassée dans l’esprit d’au moins 80% de la population au Québec actuellement. Il règne dans la population un grondement profond, une colère très vive, un état d’esprit pouvant conduire à une révolte populaire susceptible d'éclater à la moindre étincelle. C’est ça qu’on ose qualifier de prétexte à de l’inaction?
Toutes les allégations rapportées par les journalistes et les membres de l’opposition de l’Assemblée nationale du Québec, additionnées aux faits véridiques apparaissant maintenant en pleine lumière (tout ce qui fut écrit et dit concernant l’ancien ministre Tomassi et ayant conduit à son expulsion du caucus du PLQ) tendent à démontrer une corruption largement rependue dans ce gouvernement. De fragile qu’était la légitimité du gouvernement du PLQ il y a quelques semaines à peine, on peut maintenant affirmer qu’il n’y a plus de cette légitimité dans l’opinion publique, tous les sondages publiés depuis environs un mois l’expriment de manière constate et sans équivoque surtout. Si Lucien Bouchard ose qualifier ce cynisme de la population comme étant un prétexte à de l’inaction, on voit que l’inaction est bel et bien située du côté de l’entêtement de Jean Charest dans son refus obstiné à instituer une commission d’enquête publique sur le financement du PLQ, non?
De deux choses l’une : ou bien le premier ministre Jean Charest accepte d’instituer une commission d’enquête publique sur le financement du PLQ pour démontrer que ce parti n’a rien à se reprocher (et les faits tout comme les allégations pèsent actuellement lourdement en faveur de la thèse contraire), ou bien ce gouvernement remet sa démission au Lieutenant-gouverneur du Québec : c’est la croisée des chemins qui se présente devant eux présentement, et j’ai l’intime conviction d’exprimer tout haut ce qu’environs 80% de la population pense actuellement au Québec. Vox populi...vox Dei!
Et continuons notre cynisme actif!
De Soulanges au Québec : Normand Perry
En ce samedi 8 mai 2010, 11h15
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